L'INTERPROFESSION DES FRUITS ET LEGUMES TRANSFORMéS

Réduire et améliorer l’usage des phytosanitaires


Transition environnementale

Objectif 2030 : Réduire l’utilisation des intrants de 20 à 50% et participer à l’atteinte du plan gouvernemental Ecophyto.

Légumes :
Sur la base des enquêtes de filière, portant sur les déclarations d’utilisation des produits de protection des plantes par les producteurs de légumes livrant à l'industrie.
Entre 2016 et 2019, les utilisations de produits phytosanitaires ont évolué? comme suit :

  • en fongicides + insecticides :
    sur pois potagers = - 37%, haricots gousse = - 6%
  • en herbicides appliqués sur les cultures (hors  herbicides non sélectifs) :
    sur pois potagers = - 9%, haricots gousse = -16%

Ces données sont à considérer en regard de l'évolution des produits de traitements autorisés sur la même période.
A date, 20 substances de biocontrôle sont autorisées en cultures légumières : 6 pour des usages « toutes cultures légumières » et 14 couvrant 26 usages spécifiques.

Champignons :
Décembre 2021 : 2 substances actives de synthèse sont autorisées dont 1 suppression effective fin 2022 et 4 substances actives de biocontrôle. Situation critique avec en 2021, 1 usage vide sur le principal ravageur moucheron sciaride et fin 2022, 1 usage sur la maladie de la toile avec une seule substance active disponible (apparition résistances).

Tomates :
Biocontrôle : 20 substances actives sont autorisées en cultures de tomates. Elles couvrent la lutte contre la plupart des bioagresseurs du sol et aériens, fongicides, bactéricides, acaricides, insecticides et stimulateurs de défense naturelle. Utiles en faible pression, elles sont à compléter-alterner en pression plus élevée contre des bioagresseurs majeurs.

Pruneaux :
Les solutions de biocontrôle et AB représentent 25 à 30 % du volume global (fongicides-insecticides- gestions des stress abiotiques). Évolution des pratiques et une croissante utilisation des solutions de biocontrôle.

  • Herbicides : La quasi-totalité? des vergers de 4 ans et plus sont conduits avec un enherbement entre- rangs (flore spontanée ou semée). Seules des bandes "sur le rang" sont désherbées : mécaniquement quand les producteurs sont équipés de matériel de désherbage "intercep" ou chimiquement. En cas de désherbage chimique, la surface réellement désherbée ne représente que 25 à 33% de la surface totale arborée.
  • Hors herbicides : Le recours à des produits de biocontrôle et/ou AB est très ancienne. La confusion sexuelle contre les chenilles foreuses des fruits (biocontrôle et AB) est peu répandue. Plusieurs spécialités commerciales à base de Bacillus thuringiensis ou de virus de la granulose et plusieurs spécialités commerciales à base de levures ou de bactéries sont homologuées. Leur efficacité? demeure partielle et peu reproductible : préconisations en programmes mixtes (produits de synthèse/produits de biocontrôle).

Utiliser durablement les ressources


Eau - Energie - Gestion des sols - Biodiversité

EAU :
Varenne de l'eau et du changement climatique
Feuille de route filière des fruits et légumes transformés :

  • Sécuriser l’existant
  • Déployer les solutions identifiées
  • Rechercher de nouvelles solutions
  • Communiquer et former

ENERGIE :
 Des usines plus sobres
Plusieurs projets industriels économes (eau et/ou énergie) ont été lauréats des AAP du plan de relance décarbonations - efficacité? énergétique

Exemples

Filière légumes d’industrie :

  • Chaudière biomasse de 4 MW, en substitution du gaz à partir d'une filière agricole locale, permettra d’éviter les émissions de 4 000 tonnes de CO2 d’origine fossile par an.
  • Équipement des blancheurs (équipements de cuisson des légumes avant mise en conserve) d’un système de récupération sur ses effluents pour préchauffer leur eau de cuisson ; en effaçant une part importante des consommations de gaz de la chaufferie vapeur pour les peleurs, en augmentant la capacité? d’enlèvement de vapeur depuis la cogénération biomasse gérée par Centrale de Biomasse. Les investissements entraineront à terme une réduction de la consommation d’énergie primaire de 6966 MWh chaque année, et une réduction des émissions de CO2 de plus de 1300 tonnes par an, soit 25% des consommations et émissions annuelles du site.

Filière fruits confits :

Implantation, d'un méthaniseur et d'un système de filtration qui ont divisé? par cinq le volume de production de boues (800 tonnes contre 4 000 tonnes par an) et doivent générer 9 GWh/an de biométhane.

Gestion des sols et Biodiversité des cultures

Dynamique durable et responsable des modes de culture.



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